Éléments à retenir du débat sur l'avenir de la santé

Hier, j'étais l'invité du débat sur l'avenir à l'hôtel Widder de Zurich. Invités par notre actionnaire Helsana, nous avons notamment abordé les questions suivantes: Quelles sont les principales lacunes du système de santé sur lesquelles nous devons travailler? Pourquoi des goulots d’étranglement se produisent-ils dans le système de soins? Et comment la numérisation peut-elle soulager le quotidien clinique? 

Avec moi sur le plateau: Sandra Schwendener, responsable de la gestion de la santé en entreprise, Helsana, Patricia Blank, Policy Lead, Roche Diagnostics Suisse, Angelo Barile, médecin de famille et conseiller national, président de l’ASSUR, Sven Hirsch, professeur au Head of Center for Computational Health de la ZHAW ainsi que Jacqueline Martin, CEO, Careum Hochschule Gesundheit. Les animateurs: Professeur Thomas D. Szucs, MPH, directeur de l'ECPM/Université de Bâle. Merci à tous pour cette discussion passionnante. 

Ce que j’ai retenu:

-    lors de cette discussion, j'ai également pu expliquer la différence entre écosystème et plateforme – et ce que cela signifie pour Compassana. Le système de santé suisse est un écosystème. ICI LE LIEN VERS LE PREMIER BLOG POST («QU'EST-CE QUI EST QUOI?») Ses acteurs collaborent depuis longtemps. Nous voulons mettre en réseau les acteurs sur notre plateforme. Cela permettra d’avoir des données à disposition au moment où les décisions sont prises. La nôtre est un mélange de plateforme de collaboration et de plateforme de données. Ce qui est important: Nous misons sur le consentement, c’est-à-dire l'opt-in: Les patient·e·s décident avec qui ils·elles veulent partager leurs données et lesquelles. 

-    On me demande régulièrement si Compassana est un concurrent du dossier électronique du patient (DEP). Honnêtement, je préférerais que le DEP existe déjà. En effet, nous souhaitons mettre l'accent sur la collecte de données: Quels sont les données nécessaires à une prise en charge optimale des patient·e·s? C’est souvent beaucoup moins que ce qui est technologiquement disponible. On ne collecte donc pas nécessairement de nouvelles données, mais on trie mieux celles qui existent déjà. 

-    Angelo Barile a décrit un cas impressionnant issu du service des urgences, dans lequel un temps de traitement précieux a été perdu parce qu'un médecin a dû transférer des données d'un document dans le système d'information de l'hôpital. Comment s’est-elle débrouillée? Elle a pris une photo avec son portable, puis les a tapées une par une. Chez Compassana, nous mettons tout en œuvre pour que cela n'arrive plus: En quelques clics, le professionnel de la santé a les données à portée de main, clairement structurées. Comme le dit Thomas Szuc: «La numérisation est un accélérateur de décisions». 

-    Jacqueline Martin a fait remarquer à juste titre que la numérisation ne reflète que la volonté de la société. «Si nous voulons un accès équitable aux soins, nous devons avoir de bonne conditions-cadres», a expliqué Sandra Schwendener.

-    Sven Hirsch, responsable de la numérisation, a déclaré qu'il était essentiel d'harmoniser les systèmes d'information des cabinets médicaux. Chez Compassana, nous œuvrons également sur ce point. Notre conviction: Il faut peu d'interfaces standardisées pour échanger des données sur la plateforme. À ce moment-là, les quelque 50 systèmes d'information des cabinets médicaux en Suisse ne poseront plus problème. Ou pour le dire comme deux de mes co-participant·e·s à la discussion: Angelo Barile: «Pour le bien des patient·e·s, je dois travailler de manière interdisciplinaire». Patricia Blank: «Connecter les systèmes existants avec des solutions numériques simples».